Les premiers travaux de signalisation du plateau débutèrent en 1880 par un essai d'établissement d'une balise tubulaire. La construction de la tour actuelle s'effectua entre 1905 et 1934.
Bien que d'un intérêt architectural limité, le phare des Birvideaux est remarquable sur deux points:
- Record de durée pour un chantier: de 1880 à 1934, 54 ans !
- Record de coût des travaux: supérieur à celui du phare d'Ar Men et au moins équivalent à celui de Kéréon qui ont été des modèles de complexité et des gouffres financiers (d'après les recherches de Monsieur J.C. Fichou).
La tour de couleur rouge et noire, haute de 29,40 mètres, est en béton armé pleine sauf la chambre de la sirène qui est murée.
La lanterne (optique de 0,25 mètres de distance focale), éclairée au gaz naturel jusque dans les années 60 puis au gaz propane, est solarisée depuis 1991. Le feu émet 2 éclats blancs toutes les 6 secondes.