Le phare de Beauduc, Camargue


Le phare de Beauduc, au sud-est de la Camargue est isolé entre les étangs et la mer. Il protège les navires contre les bancs de vase et de sable que le grand Rhône ne cesse de remanier par ses apports.
L'accès au phare n'est pas facile, les digues permettant d'y parvenir étant souvent dégradées par la mer. Mais le site est magnifique, perdu au cœur de la Camargue sauvage.
Le phare a été construit en 1902. C'est une tour tronconique en pierres apparentes, élargie à sa base, de 27 mètres de hauteur.
Son feu est rouge, à 2 éclats toutes les 10 secondes.
Son éclairage est produit par une lampe halogène de 180 watts et sa portée est de 18 milles.
Son énergie principale a été longtemps fournie par un aérogénérateur et son alimentation de secours provenait d'un générateur solaire photovoltaïque. Depuis peu, son alimentation provient de capteurs solaires (voir dernière photo du diaporama prise en juillet 2004). Automatisé et gardé, il ne se visite pas.
Ses coordonnées géographiques sont:
43º 21' 94" N
4º 35' 13" E
Merci à J.F. Ghirardi, dont le père a été gardien du phare de Beauduc de 1952 à 1982, pour la photo du phare encore équipé en 1981, de sa corne de brume.


Aspects historiques

Le phare de Beauduc a remplacé en 1902 un amer en charpente construit en 1865.

DECOUVREZ LA BELLE ESQUISSE DE L'AMER DE BEAUDUC
REALISEE PAR JEAN-FRANCOIS GHIRARDI

Le projet d'édification du phare voit le jour après une enquête de la préfecture suite au naufrage dans le secteur, du vapeur marseillais "Pergame", le 1er janvier 1898.
En effet, le phare est destiné à mieux signaler la côte camarguaise, afin d'éviter la confusion entre le phare de Faraman plus à l'est, et celui du Planier en rade de Marseille.
De 1950 à 1980, le phare a été équipé d'un signal sonore à air comprimé, pour signaler la pointe de Beauduc
(ou du Sablon), en cas de mauvaise visibilité.



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