LE PHARE DE
PORT-MARIA



Ce phare a été mis en service en janvier 1894. Il est situé 140 mètres en retrait du rivage et se trouve désormais complètement noyé parmi les constructions avoisinantes. A l'origine, c'était un feu postérieur d'alignement pour l'entrée du port de Port-Maria, car il était couplé avec un petit phare situé sur le brise-lames du port (construit en 1891 et supprimé dans les années 50 lors de la fermeture de la passe Sud).


Ce dessin est dû à la plume de l'ingénieur Georges de Joly qui en dirigera également la construction. Il reprendra d'ailleurs ce dessin pour les phares de Kerlédé (près de Saint-Nazaire) et de Kerbel (chenal de Lorient). La tour mesure 24,80 mètres et à la base, on trouve le bâtiment de service avec le logement des gardiens (le bâtiment d'origine était en pierre mais il a été remplacé par un bâtiment en béton).



A ses débuts, il fut doté d'une lampe à huile minérale à becs qui portait à une faible distance. L'optique sera remplacée en 1910 et peu de temps après, l'allumage se fera à la vapeur de pétrole. Malgré l'arrivée de l'électricité à Quiberon en 1906, il faudra attendre 1937 pour que le phare soit électrifié.
Il est désormais doté d'une lampe halogène et sa portée avoisine 12 à 13 milles par temps clair. C'est un phare scintillant à secteurs dont la partie Nord (vers la terre) est obscure. Il signale, entre autre, le plateau des Birvideaux en 81º et 98º. Il est toujours gardienné.

Sources: Ouvrages de Jean Christophe Fichou, Daniel Le Corre.
Phares et balises de Lorient.


Nous remercions Yann Guimond pour ces photos et cette documentation.

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