LE PHARE DE LA TEIGNOUSE
La construction du phare de la Teignouse a débuté en 1843. La lanterne a été allumée pour la première fois le 1er janvier 1845 (feu fixe à un éclat toutes les 3 minutes). C'est une tour cylindrique voûtée à un étage d'une hauteur de 4 mètres et de 9 mètres de diamètre. Elle est surmontée d'une tourelle de jetée, identique à celles que l'on peut en voir dans de nombreux ports de la région (Port Haliguen, Le Palais,...). Le foyer de la lanterne se trouve à la cote + 18,00 mètres au dessus du niveau de la mer.
En 1863, une chaussée de débarquement a été ajoutée à l'ouvrage pour faciliter son accès. Une cale sera ensuite construite en 1886.
En 1892, le feu existant est remplacé par un feu scintillant de 4ème ordre, avec éclats de lumière rouge émis de 5 en 5 secondes. Ce sera l'occasion de tester une innovation puisque pour la première fois dans un phare, l'appareil rotatif reposera sur une cuve de mercure. Ce système fonctionnant très bien par la suite, il sera généralisé.
En 1904, l'optique existante sera remplacée par un appareil de 4 panneaux de 0,25 mètres de distance focale. Le feu, toujours de couleur rouge, sera dorénavant à éclats, toujours de 5 en 5 secondes. La puissance du feu est de 600 becs Carcels.
En 1906, la lanterne qui fonctionne à la vapeur de pétrole provoquera un incendie dans le phare, mais aucune victime ne sera à déplorer, juste des dégâts matériels. En 1921, un feu auxiliaire sera ajouté dans une lucarne à l'intérieur de la tour.
A partir de 1927, la lanterne sera éclairée à l'acétylène ce qui amènera sa portée à 16 milles
nautiques. Après la seconde guerre mondiale, des travaux seront effectués afin d'installer un feu provisoire dans la tour qui a été saccagée par l'armée allemande. Le feu définitif ne sera pas installé avant 1954.
Depuis les années 70, le mode d'éclairage est électrique, après l'installation d'un aérogénérateur. Les derniers gardiens ontdéfinitivement quitté le phare le 19 juillet 1983 après son automatisation. Il est désormais télécontrôlé par voie hertzienne.
Nous adressons un grand merci à Yann Guimond pour ces belles photos et la documentation.
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