LE PHARE DES ROCHES-DOUVRES

A 16 milles du continent il est le phare le plus éloigné des côtes en Europe.
Le plateau rocheux des Roches-Douvres est entièrement recouvert par la haute mer. La construction du premier phare, en 1867 et 1868, fut donc un exploit. C'était une tour métallique de 57 mètres de hauteur. Elle avait été assemblée aux Buttes-Chaumont pour l'exposition universelle de 1867. Démontée ensuite, elle fut remontée comme un jeu de construction aux Roches-Douvres. Mais les gardiens qui s'y succédèrent pendant 77 ans eurent le temps d'en apprécier les nombreux désagréments: oscillation, humidité et bruit.
La tour fut détruite pendant la guerre. Le chantier de construction du phare actuel dura de 1948 à 1954 dans des conditions de travail très difficiles. C'est maintenant une tour en béton et en briques de 65 mètres de hauteur. Son feu à 1 éclat blanc 5s est éclairé par 2 lampes aux halogènes métalliques. Sa portée est de 24 milles (environ 44 km).
Ses coordonnées géographiques sont:
49º 06' 361" N
02º 48' 765" W
Le phare des Roches-Douvres ne se visite pas.




"J'ai eu l'occasion de photographier le phare des Roches-Douvres il y a une dizaine d'années, lorsque je naviguais sur Véga, le voilier que l'on voit sur la première photo, de retour entre Saint-Brieuc et Ostende (Belgique); via Sark, Roches-Douvres, Cherbourg et Boulogne.

Une météo favorable nous avait permis d'accoster sur ce phare perdu entre Normandie et Bretagne, au large des Anglo-Normandes. Cet îlot étrange au milieu de l'immensité, entre ciel et enfer, voyait deux gardiens y vivre et assumer leur tâche de maintien et de veille. Parmi ces gardiens, François Poutrel, peintre d'icônes à ses heures, amoureux de "son" phare. Une sorte de Petit Prince sur sa planète. Une rencontre inoubliable et mémorable...
Je te remets le bonjour, François, si tu me lis !"

Eric Valenne


Les droits de ces photos sont strictement réservés.
Pour toute utilisation, veuillez contacter e.valenne@tiscali.be.




RETOUR